Par ici les fous du Languedoc!

Faisait bien noir par ici .......................un petit cri pour se donner courage et espérer que quelques lanternes éclairent son chemin !

Héhoooooooooooooooooooooo ........................c'est par où la Folie ?

Il avait été appelé, et il était venu.
Il tenait á la main la lettre envoyée par Meval, et s'était habillé de ses braies presque neuves et de ses nouvelles chausses, achetées lors de sa petite visite minière á Mende. La chemise, elle, était vielle, c'était la dernière que sa mère lui ait faite avant de mourir, mais il avait prit soin de l'arranger, recoudre les quelques petits trous, la laver...
Il était anxieux. Il allait rencontrer ses partenaire politiques, et sans doute une partie de la noblesse languedocienne. Lui, lui était un étranger, un ibérique arrivé au Languedoc il n'y avait pas si longtemps que ça. Lui, lui était un homme du peuple, pauvre, pas vraiment doué pour l'étiquette, et sans doute pas vraiment pour la politique. Il avait une grande volonté, une grande envie de se mêler et de faire le bien, mais n'avait jamais eu d’apprentissage sur les domaines de l'État, ni l'opportunité de prouver si ses intuitions étaient bonnes et intelligentes, ou vulgaires et banales.
Et pour mettre la cerise sur la gâteau, il n'aimait vraiment pas les rencontres privées, secrètes, dans des salons inconnus d'un grand château. Pour ne pas dire, en plus, qu'il ne se sentait vraiment pas membre d'un quelconque parti politique. Il avait rencontré Meval, il avait sentit pour cette femme le respect du aux nobles, et avait eu un certain élan de respect et d'affection pour l'humain qu'elle était. Mais il ne connaissait pas vraiment la politique menée au Languedoc, ne connaissait pas le conseil actuel, ne connaissait que d'ouïes les disputes qui avaient éclaté lors des dernières élections, et ne connaissait presque aucun des autres membres de la liste de laquelle Meval était en tête. En gros, en partant de chez lui, Estuardo se demandait vraiment qu'est-ce qu'il avait bien pu lui passer par la tête pour se trouver maintenant sur une liste comtale...
Il s'était intéressé á la justice et avait proposé humblement ses services á la Comtesse du Languedoc. Il n'avait jamais cru qu'elle l’appellerais á tenir cette offre. Il avait cependant répondu á cet appel, et avait donné ses idées. Et après, il n'avait jamais cru possible qu'elle l'eut tenu en compte et l'ai mis sur Sa liste.
En sortant de chez lui, Estuardo paniquait.
En arrivant au château aussi. La lettre était froissée tellement il l'avait tournée et retournée entre ses mains moites. Il s'était perdu dans les couloirs malgré les gardes qui lui avaient gentiment indiqué le chemin, tout en riant un peu derrière lui en voyant son état, son hésitation et la lettre écrite et signée du poing et lettre de la comtesse.
Quand il arriva enfin, une bonne surprise l'attendait.
Une chevelure flamboyante et connue.
Il respira un peu mieux qu'il ne l'avait fait depuis ce matin.

- Rouquine!

Voir une tête connue était un soulagement indescriptible.

- La Comtesse m'a envoyé cette lettre - Lettre qu'il lui tendit - Est-ce qué yé peux passer?

Bonjour ,
Je suis Socrate Miller, j ai reçu une invitation a me rendre en ces lieux .
J'espère ne pas être en retard   

Accrochée à son carton d'invitation comme à une bouée de sauvetage, la petite blonde se présente devant les grilles. Elle n'est pas trop sûre d'avoir le droit d'être là, mais elle va y aller au culot !

Pour se donner du courage, elle sort de sa mignonne aumônière le petit miroir qui ne la quitte jamais et elle inspecte sa tenue : la robe d'un blanc immaculé, le petit col-châle dernier cri couleur turquoise qui va bien, les cheveux blond-platine brillants de santé ...Ah elle se trouve un peu pâle, alors elle se pince fort les joues pour les rosir joliment. Voilà, c'est bien mieux. Elle dégage ses épaules en arrière, bombe le torse comme un bon petit soldat et se présente devant la porte du concierge.
Jolie surprise : elle se trouve nez à nez avec une frimousse renfrognée qu'elle connait bien.

- Ailein ! C'est moi!

Elle attendait toujours l'homologation de Castel et les fûts de Socrate pour les laisser entrer lorsqu'une dame en deuil arriva.
Oulà elle allait d'voir être sérieuse un peu là.
Et vla qu'la dame lui parle avec la voix d'Aabby.  

Aabby!!! Aabbynounette!!!??? Mais qu'est que tu fais ici????
Et c'quoi c'déguis'ment?????
J'croyais que tu voulais les miens de vêtements et pi c'pas ici l'concours!!

Regard suspicieux vers la blonde et reniflage de son haleine.

Ahhhhh t'es sobre!! tu crois que j'l'aurais pô r'marquer!!!
Tu vas me faire le plaisir d'entrer et d'aller boire hein!! et plusieurs bière!
J'veux t'entendre hipser jusqu'à ma loge sinon!!!!!

[pardon JD Lycinia, j'ai encore du fermer la fenêtre sans valider mon post...promis je vais faire plus attention.]

Voilà elle s'était débarrassée de toutes ses victimes quand une jeune femme arriva à son tour. Elle la regarda les yeux ronds   
Tout était parfait, elle était polie, c'était présentée et tout et tout! Mais et oui pour tout ronchon qui se respecte il y a un mais!....

humpfff
Vous cherchez un parti compatible vous dites....
Humpff....
Zêtes folle au moins?
Zavez un mot d'vos parents?
Parce que moi j'réfute toute responsabilité quand à l'état dans l'quel zallez sortir d'ici.
J'vous laisse pas entrer sans une décharge!

Mais non elle exagérais pas, si peu...